Dernière modification le 20/05/2022 à 10:29
qui a le droit de s’installer en France
Quels défis pour rapprocher nos pratiques de l’intérêt collectif ?
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Certains débats liés sont discutés sur d’autres thèmes
Un volet des débats sur l’immigration est la crainte ou l’antipathie que suscitent chez beaucoup l’islam et les musulmans. Cette dimension est particulièrement dangereuse pour l’unité nationale, compte tenue de l’importance des musulmans en France. Elle est discutée à propos des religions.
Un autre débat porte sur le lien fait l’immigration et le terrorisme (qui recoupe également le débat sur l’islam). Il est discuté à propos du thème terrorisme.
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Il est légitime de débattre de l’immigration future mais pas de l’immigration passée
Un débat dans le débat sur l’immigration est de savoir si on débat trop de l’immigration (parce que des politiciens populistes cherchent à exacerber les choses) ou est-ce qu’on en débat pas assez (parce que des politiciens universalistes cherchent à étouffer les problèmes que pose l’immigration).
Un débat sur “qui rentre” dans une collectivité est légitime : aucune collectivité ne l’évite, même une association ; et aucun pays au monde ne laisse ses frontières ouvertes. Certains partisans de l’ouverture font valoir qu’il est impossible de fermer une frontière. C’est vrai, une fermeture absolue est impossible, pour des raisons techniques (on arrive à entrer et sortir d’une prison) et morales (difficile de raisonner quelqu’un prêt à mourir pour entrer) ; mais le caractère plus ou moins hermétique de la fermeture va plus ou moins décourager les stratégies d’immigration. Pareil pour le niveau des contrôles internes des immigrants clandestins. Il revient donc à chaque collectivité nationale de décider de qui elle laisse entrer ou pas, et de sa tolérance aux clandestins. Dans une démocratie, ces questions doivent donner lieu à débat. Un défi serait de poser un cadre équilibré au débat sur qui peut immigrer en France et ce qu’il arrive aux clandestins.
En revanche il est très dangereux pour la collectivité nationale de s’interroger sur le statut de ceux qui sont déjà membres de cette collectivité. Tout doit être fait pour l’intégration des descendants et descendantes d’étrangers, discutée à propos des descendants d’étrangers.
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L’immigration professionnelle
Les problèmes liés à l’immigration touchent l’emploi, avec la concurrence entre les travailleurs résidant déjà en France et ceux arrivant de l’étranger. Cette concurrence peut être positive pour leurs employeurs et les consommateurs ; ou au contraire négative, du point de vue des travailleurs en France mis en concurrence avec des personnes, sinon “prêtes à tout”, ou en tout cas moins exigeantes sur la rémunération ou la qualité du travail. Où est l’intérêt collectif ?
Les travailleurs immigrés sont pratiquement seuls à exercer certains travaux pénibles, qui n’exigent ni l’utilisation du français, ni une formation. La justification est que “aucun Français ne veut faire ce travail”. Cet argument conduit à tolérer l’immigration clandestine (souvent régularisée après quelques années de travaux pénibles clandestins), divise les travailleurs entre eux, justifie des situations de travail et de vie sordides, dissuade de les améliorer, et peut durer indéfiniment. Un défi serait un partage équitable des emplois les moins attractifs.
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Les réfugiés
Une personne qui immigre peut fuir un péril vital absolu : on parle alors souvent de réfugiés politiques, parce que des règles internationales organisent une solidarité universelle pour ces victimes. Elles engagent chaque pays à accueillir ces réfugiés (et aussi des mineurs sans leurs parents). Comme toute règle obéissant à des valeurs morales universelles, elle peut aller contre un intérêt national. Les défis sont d’assurer l’équité des charges entre les pays quand la catastrophe s’est produite, et des règles internationales qui empêchent autant que possible les catastrophes de se produire : des questions discutées à propos de l’international et du défi de mettre fin aux guerres et aux dictatures (à compléter).
Une partie du débat porte sur la difficulté à s’accorder sur la notion de réfugié : comment trier sans être inhumain ? comment être humain sans renoncer à contrôler ses frontières ? L’égoïsme de chaque pays n’arrange pas les choses, l’échelon communautaire peut compliquer. Un défi pourrait être de S’accorder sur qui est bienvenu en France et ce qui arrive à ceux qui ne sont pas réfugiés.
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Les migrants économiques ou climatiques
(La clarification du statut de réfugié politique est impossible sans clarifier le statut des immigrés clandestins ou des candidats à l’immigration qui ne sont PAS réfugiés politiques, mais immigrés climatiques ou économiques)
L’Afrique est vue à la fois comme une source de réfugiés, du fait de son instabilité politique, et de migrants économiques, du fait de sa forte démographie et de ses difficultés de développement. Elle pourrait être dans le futur l’une des principales origine des migrants climatiques chassés par le dérèglement du climat. Les énormes écarts de richesse et d’opportunités selon où on nait (discutées sur Fractures géographiques) alimentent l’immigration : un défi serait que qu’on puisse vivre dignement dans tous les pays sans devoir s’expatrier.
Une question liée (discutée à propos de l’international) est que certains pays sont simplement trop faibles pour assurer l’essentiel à leur population. Le défi serait que chaque pays ait une autorité nationale solide.
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Le regroupement familial
Le droit à vivre en famille est constitutionnel depuis 1976 affirment les partisans de l’ouverture. A creuser.
L’accueil des étudiants étrangers est discuté à propos du thème de l’éducation universitaire.
Enrichissements
Enrichissements
Discussions
4 étapes successives : des problèmes d’un thème aux actions immédiates possibles
1- Constats 2- Défis 3- Réponses 4- Actions