Dernière modification le 10/11/2021 à 18:34
Discriminations à l’embauche, quelques sources
Le préambule de la Constitution de 1946 stipule que « Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances ».
Le code du travail (art. L.1132-1) stipule que « Tout salarié, tout candidat à un emploi, un stage ou une période de formation en entreprise est protégé par la loi contre les discriminations à l’embauche et au travail ».
Le Code du Travail interdit toute distinction entre salariés fondée notamment sur :
– l’appartenance ou la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race,
– le nom de famille,
– le lieu de résidence,
– les convictions religieuses
Or la discrimination à l’embauche, si elle tend à s’estomper, reste une réalité en France : selon le 8e Baromètre DDD/OIT de perception des discriminations dans l’emploi réalisé par l’Ifop en 2015, 66 % des demandeurs d’emploi issus de l’immigration estiment que les discriminations à l’embauche sont fréquentes.
De même une étude de l’Institut Montaigne de 2015 montre qu’aujourd’hui en France, à compétence égale, le nom et l’origine peuvent obliger à envoyer 4 fois plus de CV pour décrocher un entretien.