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Dernière modification le 08/04/2022 à 13:20

Ressources de la Terre

protection de la biodiversité et du vivant

Quels défis consensuels tirer de ce thème ?

 

Chacun ressent à des degrés divers le besoin de communier / communiquer avec des plantes, des animaux, des paysages, de les toucher ou de s’y plonger “en vrai”.

Ce besoin recoupe celui d’une planète où l’humanité serait en équilibre durable avec la nature (discuté sur Une planète viable). Il fait plus appel au coeur qu’au cerveau, il est aussi plus culturel que biologique : on est plus attendri par un lion que par un insecte, par un jardin que par une forêt primaire, et malgré les panneaux on a toujours la tentation de “nourrir les animaux”. Mais notre accord sur l’équilibre de la planète sera plus facile si nous sentons dans nos cœurs (et pas seulement dans nos cerveaux) notre dépendance réciproque avec la nature.

Les questions liées à l’agriculture sont discutées ailleurs.

Un défi est de nous accorder sur ce qui constitue un abus de notre force, une violence à l’égard de la nature.

Une partie relève de ce qui détruit la viabilité de la planète, elle est discutée sur Une planète vivable.

Elle comprend une zone grise, sur la biodiversité : préservation de la biodiversité, et donc de toutes les espèces animales ou végétales. Le débat se retrouve sur la chasse et sur les choix d’utilisation des sols, avec la préservation des espaces naturels. Une réduction de la biodiversité rendrait-elle la planète invivable ? Le consensus scientifique est beaucoup moins fort que sur le dérèglement climatique et les débats reviennent souvent sur les deux ressorts précédents, l’empathie avec les animaux et le bilan carbone.

Reste les barrières que nous nous fixons nous-même, pour des raisons culturelles ou affectives, et donc forcément arbitraire. Une planète peut être parfaitement et indéfiniment vivable avec des rats de laboratoires, des lâchers de faisans à l’automne ou une carrière sur la montagne Sainte victoire. Les compromis sont difficiles, car ils opposent des croyances : son degré personnel d’empathie avec un animal ou un paysage ; son attachement à des traditions culturelles familiales et souvent communautaires.

On retombe sur l’utilisation de l’espace. Le désir de jardins, de verdure, d’animaux, peut être alignés avec la durabilité de la planète, ou pas ?

Et sur la notion d’équilibre. Face à des forces marchandes puissantes, une guérilla sur la biodiversité, qui porte sur les équipements collectifs.

Ils reposent notamment sur deux choses:

  • La surveillance d’une frontière assez floue entre violence envers les animaux (tolérée) et cruauté (interdite), avec une transparence croissante des techniques de production.
  • La tolérance des différentes croyances, et la possibilité pour chacun de les pratiquer.

Quelques pistes de défis :

Débat sur qui a la personnalité juridique ? Tous les êtres vivants, les sols, les rivières… Croisement du droit et de la poésie… Une difficulté est l’instrumentalisation de ces nouvelles “personnes” : qui parle en leur nom ? qui règle les conflits entre eux ? La défense de la viabilité de la Terre amène au défi global de donner une voix forte à la Terre, ce qui peut englober la personnalité juridique. Mais la question est différente pour un animal en particulier (en Espagne, le juge du divorce se prononce sur l’intérêt des enfants (partage des gardes et des frais) ET des animaux de compagnie du couple (avec des partages équivalents)

Piste sur la réconciliation Ecologistes Chasseurs dans le livre de Charles Stepanoff, L’animal et la mort, (https://www.liberation.fr/culture/livres/charles-stepanoff-la-biodiversite-decline-en-meme-temps-que-la-sociodiversite-20211118_E2WZ4YMBOVHOBPGVBMYE2A34TU/)qui fait un parallèle entre protection de la nature et des traditions culturelles, toutes les deux menacées, observe que la ligue de protection des oiseaux a été créée par un chasseur, observant les ravages de l’activité moderne et des premiers engrais chimiques sur les oiseaux, qui demande de comprendre avant d’interdire, prélèvement durable

Sans doute aussi le problème de nombre : 10 fois plus de chasseurs aujourd’hui qu’au 19e (encore une activité d’élite dont la démocratisation pose un problème de durabilité ; les forêts royales, ancêtres de la protection, étaient justifiées par la chasse.

 

la Terre

agriculture

un consensus scientifique sur la biodiversité

tolérance entre chasseurs et non chasseurs

une filière d’élevage-abattage championne de la transparence, de la non-souffrance animale, et de l’épanouissement de ses personnels

nous accorder sur ce qui constitue une violence envers la nature

Enrichissements

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