retraite

Quels défis pour rapprocher nos pratiques de l’intérêt collectif ?

Voir aussi Jeunes et vieux. et travail, puisque la retraite signifie la reconnaissance par la collectivité que la personne, du fait de sa vieillesse n’a plus d’obligation de travailler pour bénéficier de l’essentiel nécessaire à une vie digne : qu’il s’agisse de prestations en nature, ou d’argent.

Ces droits varient selon les statuts et peuvent poser des problèmes d’équité entre personnes âgées, ou entre personnes actives et personnes retraitées.

Ces droits peuvent être inférieurs aux droits d’un travailleur, est-ce équitable ?

Le partage du financement de ces droits au sein de la collectivité peut poser des problèmes d’équité ? ou de démocratie ? ou de durabilité ?

• Les retraites dans la campagne présidentielle

La situation actuelle : une retraite légale à 62 ans après 43 ans de cotisations (l’une des durées les plus longues d’Europe). l’âge effectif est de 61 ans, tendant vers 62 : avec des études supérieures et deux ans d’interruption de carrière pour beaucoup de femmes, c’est déjà 65 ou 67 ans et effectivement, une moiEtié de la population ne peut déjà plus prétendre à la retraite avant 65 ans et cette proportion augmente.

En Marche propose une retraite légale à 65 ans, ce qui économise 20 milliards perdus par les moins diplômés qui ont commencé à travailler tôt.

LFI propose un âge légal à 60 ans en ramenant à 40 les annuités, le coût de 30 milliards est partagé homothétiquement entre tout le monde.

Le Rassemblement National propose 60 ans à taux plein avec 40 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans, les annuités augmentent ensuite de 40 à 42 ans 20 et 24 ans Led’entrée au travail (une année d’étude, c’est 6 mois de travail en plus), et à 25 ans et au-delà on retrouve le système actuel de 43 annuités. Le coût collectif d’une dizaine de milliards va aux moins qualifiés.

Un défi est de s’accorder durablement sur les retraites