◼◼◻ Page à enrichir

Partager

Dernière modification le 11/04/2022 à 17:04

Sécurité

comment traiter les dictatures

Quels défis consensuels tirer de ce thème ?

 

  • Quel pays étranger subit une dictature ?

La question est discuté sur International, avec une question liée : est-ce dans l’intérêt collectif que de renverser une dictature étrangère ?

 

  • Sommes-nous en démocratie ?

Une démocratie est une nation dont le pouvoir politique ultime appartient au peuple. Une dictature concentre au contraire ce pouvoir sur une ou quelques personnes.

 

  • Faut-il savoir accepter une dictature temporaire ?

La dictature était dans la démocratie romaine une fonction suprême temporaire reconnue en cas de crise nationale. Le besoin de règles plus contraignantes et de décisions plus rapides dans les situations d’urgence nationale n’a pas disparu. Mais comment éviter qu’on crée à la dictature pour rien, en bloquant des décisions d’intérêt collectif ? Comment éviter en sens inverse la manipulation de cette notion d’urgence nationale, et qu’elle provoque des tentations autoritaristes chez des dirigeants démocratiques ? Un défi serait de s’accorder sur ce qu’entraine une urgence nationale.

 

  • Faut-il souhaiter une révolution violente ?

Une révolution politique est le renversement violent de ce pouvoir, généralement présenté comme une dictature par les révolutionnaires. Ces révolutionnaires peuvent être tentés de fonder ensuite une dictature différente. Une révolution est-elle conforme à l’intérêt collectif ? On répond en général à cette question par des exemples historiques, 1789, 1871, 1917… souvent fortement controversés. Une révolution violente est une guerre intérieure avec comme toutes les guerres des concentrations de malheurs abominables sur les plus faibles (même si l’histoire des vainqueurs a tendance a donner une dimension héroïque à une guerre civile).

 

  • Le droit d’insurrection

L’insurrection, qui est une forme de révolution, a fait partie de l’organisation des cités italiennes médiévales, qui représentaient ainsi une forme de démocratie : les juristes défendaient à la fois le pouvoir du prince et le droit de révolte du peuple s’il allait trop loin. Le niveau jugé “normal” de violence était à l’époque très différent. L’équivalent aujourd’hui est la manifestation de rue. Le défi serait de rendre les autorités responsables devant les citoyens de la maitrise de leur force, confiée par les citoyens pour faire respecter les règles collectives. Faire en sorte qu’une manifestation de rue soit un symbole ludique d’une insurrection et pas une insurrection. Et faire en sorte que le dialogue soit toujours plus “payant” que la violence : le défi serait alors la possibilité pour chacun de participer aux décisions nationales.

 

  • Est-ce qu’une révolution non violente existe ?

Le rêve ou la crainte de la révolution ou de la dictature reste présents dans les démocraties occidentales : l’épisode des Gilets jaunes en est un exemple en France, les uns évoquant alors le risque de révolution, les autres celui de dictature. La promesse démocratique assise sur l’élection de représentants fonctionne mal : aujourd’hui, tous les gouvernements même les moins démocratiques intègrent le vote. Mais si le pouvoir est “la possibilité de faire quelque chose”, un citoyen ne “fait” pas grand chose en matière politique et la démocratie dans sa forme actuelle reste embryonnaire. Elle crée des frustrations et des tentations de retrait (l’abstention massive des jeunes) ou de violence.

 

chacun(e) peut participer aux décisions nationales

Les autorités n’abusent pas de leur pouvoir

s’accorder d’avance sur ce qu’entraine l’urgence nationale

Enrichissements

Enrichissements