parenté et famille

Quels défis consensuels tirer de ce thème ?

Les débats discutés sur d’autres thèmes

Les débats liés aux relations entre femmes et hommes (y compris la violence infligée aux femmes) sont discutées sur le thème Femmes et hommes.

• Le rôle des parents dans l’éducation

L’intérêt collectif voudrait qu’il soit pleinement reconnu, sans nuire aux droits du jeune, à l’équité et à l’égalité des chances, quand les parents ont des capacités très différentes d’aider leurs enfants ; ni à la nécessité pour la collectivité de transmettre des valeurs collectives communes.

Le petit humain n’est ni viable, ni terminé quand il nait. Les données scientifiques récentes confirment la poursuite du développement du cerveau après la naissance. La collectivité doit donc entourer les jeunes enfants et leurs parents, à un moment où énormément de choses se jouent : un défi d’une éducation à la parenté, pour aider les parents, ou ceux qui les remplacent (familles de placement, aides maternelles) à mieux comprendre les besoins de liens du tout-petit, parvenir bien sûr à protéger l’enfant du risque de violence dans le huis-clos familial, initier les parents à de bonnes pratiques pédagogiques, synchroniser les messages qu’entend le jeune qui fait un faux-pas de la part de sa famille et de la part de ses enseignants.

• Le rôle des parents dans l’accès du jeune au monde du travail.

Le poids énorme du diplôme tout au long de la vie fait peser une responsabilité énorme sur les parents, et crée des injustices majeures entre les familles et les jeunes. L’objectif d’éviter ces injustices et de rassurer tous les parents sur un avenir décent pour leurs enfants serait en partie rempli si l’on relevait le défi d’un passage de témoin éducateurs employeurs assurant un travail à chaque jeune.

• Les rôles encouragés par la collectivité dans la famille sont-ils équilibrés entre hommes et femmes ?
  

Normes juridiques et normes sociales.

L’équilibre dans le partage des corvées domestiques. L’équilibre dans le partage des tâches d’éducation des enfants.

La charge de la contraception.

Les handicaps des familles monoparentales. Voir l’enrichissement sur cette page “Monoparentalité et pauvreté, un problème de femmes”. Cela pose le problème des effets pervers du quotient familial, accusé de décourager le travail de celui qui a le revenu le plus faible, de donner un avantage au moment de l’union, mais de le retirer au pire moment, celui de la rupture. Voir aussi l’enrichissement sur “soutenir une personne ou un couple“.

• Jusqu’où le droit à la parenté ?
  

Le droit à un enfant “de son sang”, la FIV.

• Jusqu’où l’héritage familial ?
  

L’importance de la transmission du patrimoine, qui est ce qu’on hérite des parents : le capital culturel qui aide notamment dans l’éducation, et dans la recherche d’un emploi, cf ci-dessus ; et le capital marchand qui assure une plus grande sécurité face aux accidents de la vie. Sa  compatibilité avec l’intérêt collectif, avec l’enclenchement possible de récompenses ou de peines cumulatives injustes.

Une piste de distinguer pour l’héritage ce qui est le fruit du travail (peu ou pas taxé) et ce qui est le fruit de la propriété (taxé au-delà de l’inflation) ?

Voir aussi la note du CAE publiée en décembre 2021 : “Repenser l’héritage” https://www.cae-eco.fr/repenser-lheritage