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Dernière modification le 25/04/2022 à 08:52

Compréhensions du Monde

médias et réseaux sociaux

Quels défis consensuels tirer de ce thème ?

 

  • “Quatrième pouvoir” équilibrant les autres

A la fois les trois pouvoirs politiques traditionnels (exécutif, législatif et judiciaire) et le pouvoir des entreprises.

Vérité des faits, recherche honnête (et non partisane sinon quant à l’objet de la recherche, comme la science classique). Journalistes sont les scientifiques de l’actualité (prix Nobel de la paix de 2021 à Maria Ressa et Dmitri Mouratov). Ne faut-il pas faire évoluer le statut de journaliste, sa protection et ses exigences ? Ou cela est-il dangereux pour leur autonomie : il n’y a pas vraiment de “statut du scientifique” ?

Défi que le plus faible puisse dénoncer l’erreur ou l’injustice du plus puissant.

 

  • La qualité de l’information

L’information est constituée de renseignement sur quelqu’un ou sur quelque chose. Elle est diffusée par des médias, médias traditionnels comme la presse, le bouche-à-oreille ; ou média nouveaux comme les réseaux sociaux. Ces médias filtrent les renseignements transmis, leur contenu et leurs destinataires. Ils ont un impact fort sur la qualité des liens entre les membres d’une collectivité. La médiocre qualité de l’information partagée dans les débats collectifs est un problème, avec l’infox ou les fake news, les vérités alternatives de certains politiques, les critiques croisées de manipulation et de conspirationnisme ou de complotisme…

Une société libre a sa part de mensonge et de médisance, mais un média dont la fonction est de diffuser une information nuit à l’intérêt collectif lorsqu’il diffuse une information qu’il sait fausse ou dangereuse. Mais jusqu’où vont ses vérifications et sa responsabilité ? Et jusqu’où va sa responsabilité quand il a failli ? Une solution a été progressivement bâtie au cours des deux derniers siècles qui obligent journalistes et journaux traditionnels à contrôler la qualité de ce qu’ils diffusent, avec un recours possible au juge en cas de doute. Le paradoxe est qu’aujourd’hui les nouveaux réseaux numériques, dont l’influence augmente et qui sont les acteurs les plus solides de l’information, échappent largement à cette responsabilité. Ces réseaux refusent de se reconnaitre comme des médias, mais leurs membres ne sont pas non plus reconnus comme des médias. Résultat, quand une personne à un million d’abonné Facebook, bien plus donc que n’importe quel média traditionnel, ni elle ni Facebook ne sont considérés comme responsables de la qualité de l’information, au sens où un média traditionnel est responsable. Le défi serait que chaque information diffusée au public ait un responsable à qui la collectivité puisse demander des comptes.

 

  • Démocratie et médias

La bonne information des citoyens dans les débats électoraux est une condition de la démocratie, et un élément majeur d’intérêt collectif.

Cette bonne information dépend bien sûr de la qualité de l’information. La question de l’information fausse (la fake news) est compliquée et elle est discutée, avec ses défis, sur le thème vérité ou fausseté de l’information. Elle aboutit notamment au défi d’informations indépendantes alimentant le débat public.

La bonne information dépend aussi

  1. de la pluralité de l’information, ce qui pose le problème de concentration des médias (la législation anti-concentration n’est-elle pas obsolète, ne prenant pas en compte l’information en ligne et les magazines ?);
  2. de l’indépendance de l’information ce qui pose le problème de la dépendance des médias à l’égard d’intérêts marchands (par l’actionnariat, par leur dépendance à la publicité) ou partisans. Avec la question à creuser de savoir si c’est un problème général ou uniquement pour certaines informations : par exemple les informations politiques en période électorale ? Parce qu’on ne peut pas refuser à un groupe d’intérêt d’avoir un média, ni à un média d’être partisan.

Accès aussi à une information de base, notamment sur tout ce qui touche l’administration publique et le gouvernement. Les problèmes posés par la qualité et de la disponibilité des chiffres est discutée à propos de la statistique avec le défi d’organismes publics alimentant en chiffres non partisans nos débats électoraux. (ou les journalistes à toute période ? c’est une façon d’abaisser ses coûts de production et d’améliorer sa qualité)

 

  • Médias et polarisation des débats

Bulles qui divisent la collectivité. Polarisation largement affective. Croissante depuis une quarantaine d’années notamment en France. https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/entre-invective-et-detestation-un-debat-de-plus-en-plus-polarise-20210906_JFLO7664NJBQZAE4JSNTCNNQMY/

Les capacités technologiques nouvelles de capter l’attention, avec derrière la focalisation de l’information sur le spectaculaire et le conflictuel.

des informations indépendantes alimentent le débat public

un responsable pour chaque information diffusée au public

le plus faible peut dénoncer publiquement le plus puissant

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