Enseignement du français et de l’orthographe

Quels défis consensuels tirer de ce thème ?

Certains débats liés sont discutés sur d’autres thèmes

Ceux liés au statut de la langue française sont discutés sur le thème Langue française.

• Savoir coopérer
  

La langue commune est au cœur des pr s’exprimer et être compris dans sa langue est un droit essentiel, qui suppose un devoir des autres de comprendre cette langue, qui n’est pas facile, ni à définir, ni à imposer. Aucun jeune ne devrait terminer son éducation de base sans bien communiquer avec les autres, pour coopérer avec eux et éviter la violence (le dernier langage quand on n’en trouve pas d’autres). Le défi plus général serait que chaque jeune sache coopérer tout au long de sa vie.

• La discrimination des faibles en orthographe

Le respect des règles d’orthographe est pris particulièrement au sérieux en France. La complexité de l’orthographe est discutée sur une page Enrichissement liée à cette page. Les personnes dont l’orthographe est mauvaise sont mal vues et discriminées dans différentes situations tout au long de leur vie. Elles sont assimilées à des personnes peu éduquées, alors que le diplôme est devenu la discrimination la plus lourde que personne ne remet en cause. Elles développent un manque de confiance invalidant alors que beaucoup sont  parfaitement capable de se faire comprendre (parfois mieux que certains champions d’orthographe). Le défi serait de réduire les discriminations liées à l’orthographe.

• Le débat de l’écriture inclusive
  

L’inclusion homme-femme peut buter sur la priorité que donne le français au masculin : on peut donner malgré soi l’impression qu’on privilégie le masculin  (voir aussi Femmes). Pour l’éviter, des principes d’écriture incluse ont été définis, qui ont suscité d’autres débats, notamment de compliquer des règles d’écriture déjà complexes. Une première piste serait d’embarquer ce problème dans le défi de simplification de l’orthographe et de la grammaire française : une simplification fondée sur une plus grande tolérance de différentes solutions pourrait aider chacun à traduire à sa manière son souci d’inclusion. L’autre piste est d’embarquer ce problème dans celui plus large des discriminations, discuté ailleurs, et qui aboutit à faire de l’inclusion une dimension du défi que chaque jeune saura coopérer tout au long de sa vie, en apprenant à bien mesurer quand il s’exprime, y compris mais pas seulement à l’écrit, comment marquer l’inclusion.

Un défi à imaginer sur l’avenir du patrimoine commun que représente la langue française ? Notamment jusqu’où aller dans la défense, l’entretien et la promotion de ce patrimoine national (Loi Toubon, commission de francisation du vocabulaire…).