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Dernière modification le 16/03/2022 à 17:38

Jeunes & Education

éducation (jusqu’au bac)

Quels défis consensuels pose ce thème ?

 

Certains débats sur l’éducation sont discutés dans d’autres thèmes

Le rôle des parents est discuté sur le thème de la parenté et de la famille.

Le supérieur et le passage dans le supérieur (Parcoursup) sont discutés sur le thème de l’Enseignement supérieur ; le reste de la formation sur celui de la Formation tout au long de la vie.

Les débats sur l’enseignement de certaines matières est discuté sur d’autres thèmes: Enseignement des mathématiques, Histoire de France, Enseignement du français, Enseignement des langues

Les débats sur la violence à l’école sont discutés sur le thème Harcèlement à l’école et ceux sur la prévention des addictions des jeunes sur le thème Addictions.

 

  • L’éducation, notre décision collective la plus importante

La constitution française affirme à partir de 1946 que “la Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture”. Le Code de l’éducation fait de l’éducation depuis 2021 notre première priorité nationale (voir l’Enrichissement sur cette page).

L’éducation est l’un des leviers les plus puissants d’épanouissement d’une collectivité en apportant fraternité et cohésion nationale ; et d’épanouissement de chaque membre, ce qui impose l’équité dans ce qu’elle apporte à chacun.

Le déploiement d’un investissement dans l’éducation est lent : 15 ans pour former des enseignants, 15 ans pour former des jeunes, 40 ans pour qu’un changement dans l’éducation de base reçue touche la majorité de la collectivité nationale. Mais une expérience peut aussi tout changer très vite pour des jeunes. L’intérêt collectif demande donc à la fois des consensus durables et patients, et des expériences multiples.

 

  • Viser le succès scolaire

Le premier élément du consensus est de nous demander ce que serait un succès scolaire du point de vue de l’intérêt collectif. Sa première dimension est clairement le succès de chaque jeune : trop de jeunes détruisent leur estime d’eux-mêmes dans l’échec scolaire et réduisent ainsi leurs chances pour la suite de leur vie. Cet échec personnel est un échec collectif : derrière le rejet de l’école, il y a un risque de désocialisation et de délinquance (un jeune qui va en prison, c’est sur la suite de sa vie une perte collective énorme). Des défis seraient que chaque jeune sorte en succès de l’éducation de base. Et que l’orientation scolaire soit volontaire.

 

  • L’arrivée réussie sur le marché du travail

Une dimension du succès scolaire est l’intégration réussie du jeune dans le monde adulte. Notre collectivité reste fondée largement sur le travail : l’accès au premier emploi est à la fois le signe que le jeune adulte est accueilli au sein de la collectivité des adultes, la valorisation de l’investissement que le jeune a fait dans son avenir avec ses éducateurs et ses parents et bien sûr aussi un retour de l’investissement que la collectivité a fait dans le jeune. Le monde est devenu terriblement compliqué et la collectivité adulte doit assumer sa responsabilité d’un passage réussi. Le défi serait un passage de témoin des éducateurs aux employeurs qui valorise chaque jeune bien préparé avant et bien suivi après.

 

  • Apprendre à mieux vivre ensemble

Une autre dimension du succès scolaire est d’aider les générations suivantes à mieux vivre que la nôtre en leur donnant ce que nous croyons être les meilleures clés pour vivre, travailler, décider, s’amuser ensemble, pour communiquer entre eux, pour négocier entre eux (d’autant que les jeunes d’aujourd’hui auront des décisions collectives difficiles et courageuses à prendre). Un défi serait que chaque jeune sache coopérer tout au long de son existence, dans son activité professionnelle, personnelle et comme citoyen ; à l’oral, à l’écrit, par les émotions ou par les chiffres, par des savoirs partagés…

 

  • Passions dans les études, passions dans la vie

Beaucoup de jeunes s’ennuient à l’école. Pourtant, la motivation est un levier majeur de l’éducation, qui est une occasion unique pour les jeunes d’apprendre le goût et l’efficacité de l’effort au service d’une passion. Les défi serait que l’école soit passionnante pour chaque jeune.

 

  • L’école et les valeurs collectives

L’école respecte les valeurs personnelles de chacun mais elle a aussi une responsabilité en transmettant aux jeunes les valeurs collectives qui assureront le bon fonctionnement de la collectivité nationale. Un défi pour cela est de s’accorder sur des valeurs collectives.

  • Des enseignants épanouis

Une bonne école est faite par de bons enseignants. Le malaise de beaucoup d’enseignants est un gâchis pour eux, pour les jeunes qu’ils forment et pour toute la collectivité. Le défi serait celui d’enseignants motivés et épanouis dans leur mission.

  • La continuité du service scolaire

La crise du Covid 19 a souligné l’extrême importance de la continuité du service scolaire, d’abord pour les jeunes mais aussi pour leurs parents. Cette continuité n’était pas bien gérée avant la crise, avec une administration et des enseignants se renvoyant la balle. Un défi serait d’assurer la continuité du service d’enseignement comme pour d’autres services essentiels et y compris en cas d’absence des enseignants.

 

succès éducatif pour chaque jeune

un passage de témoin éducateurs employeurs valorisant le jeune

chaque jeune saura coopérer tout au long de sa vie

chaque jeune découvre et travaille ses passions

des enseignants motivés et épanouis dans leur mission

la continuité du service d’enseignement

une orientation scolaire volontaire

Enrichissements

E

Ce que dit le Code de l’éducation

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Ce que dit le Code de l’éducation